mardi 17 juin 2008

Un pirate informatique dans les e-murs du ministère français des Affaires étrangères

La police et les services de contre-espionnage français enquête sur l'étrange intrusion dans l'informatique du ministère des Affaires étrangères.

Qui a donc tenté de visiter les ordinateurs du ministère français des Affaires étrangères ? En 2005 et 2006, plusieurs attaques ont été découvertes. Le Quai d’Orsay a confirmé à Valeurs Actuelles que ces attaques étaient « des affaires sérieuses ». Des plaintes pénales ont même étaient déposées. Des actions concertées ou simples attaques aléatoires de "pirates" du web ? Les attaques ont laissé à penser que certains États auraient instrumentalisé ces tentatives d'intrusions. But annoncé, pénétrer les systèmes du Ministère. Le parquet de Paris a donc été saisi sur l’initiative du Quai d’Orsay. Des policiers de la Direction de la surveillance du territoire (DST), agissant sur commission rogatoire, ont été se promener du côté de l'Ukraine et de Moscou afin de tracer les éventuels pirates. Les pirates seraient soit des anciens du FSB, anciennement le KGB, soit nos fameux Chinois, très présents dans la bouche des autorités américaines depuis quelques mois. Pirates Chinois qui agiraient avec leurs adresses officielles !

Pour le Quai d’Orsay, pas de doute, les deux attaques ont été lancées par la même équipe. Les adresses Internet de plusieurs fonctionnaires, en France comme à l'étranger, ont été très clairement ciblées. Les pirates ont juste envoyé un courrier électronique contenant un piège numérique. Depuis quelques mois (Novembre 2007), les communications des ministères ne passent plus par Internet mais par un Intranet baptisé Isis, le nom de la déesse égyptienne.

Les structures gouvernementales sont des cibles comme les autres. Nous vous révélions, il y a quelques semaines, comment les ambassades de France en Lybie et en Israel avaient été infiltrées par un pirate informatique afin de se servir de ces supports pas comme les autres dans la diffusion d'un code viral, puis d'un logiciel espion.

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